ABC of Death 2

ABC of Death 2
Titre original:ABC of Death 2
Réalisateur: Vincenzo Natali, Navot Papushado, Julian Barratt, Aharon Keshales, Bill Plympton, Rodney Ascher, Erik Matti, Larry Fessenden, Kristina Buozyte, Bruno Samper, Marvin Kren, Juan Martínez Moreno, Todd Rohal, Steven Kostanski, Alejandro Brugués, Jim Hosking, Hajime Ohata, Chris Nash (II), Julien Maury, Alexandre Bustillo, E.L. Katz, Jen Soska, Sylvia Soska, Julian Gilbey, Soichi Umezawa, Dennison Ramalho, Lancelot Imasuen, Jerome Sable, Robert Morgan, Robert Boocheck
Sortie:Dvd
Durée:120 minutes
Date:25 mars 2015
Note:

La suite de l’une des plus ambitieuses anthologies jamais conçues au cinéma, réalisée par des cinéastes de tous horizons, du Nigeria au Royaume-Uni en passant par le Brésil, Israël ou les Philippines. Un film composé de 26 segments, chacun dirigé par un réalisateur différent, qui s’est vu attribuer une lettre de l’alphabet, puis qui a choisi de l’illustrer à l’écran par un mot et une histoire dans laquelle la mort joue un rôle.

Critique de Mulder

Sorti en décembre 2013, le premier volet de ABC of Death permettait à 26 réalisateurs de diriger un court métrage autour d’une seule thématique : la pire façon de mourir en illustrant une lettre de l’alphabet. On retrouvait ainsi des réalisateurs novices et certains ayant une réelle expérience. On retrouvait ainsi les réalisateurs  Ti West, Ben Wheatley, Xavier Gens mais aussi Bruno Forzani, Hélène Cattet, Kaare Andrews, Angela Bettis, Adrián García Bogliano, Jason Eisener, Ernesto Díaz Espinoza, Jorge Michel Grau, Noboru Iguchi, Thomas Cappelen Malling, Yoshihiro Nishimura, Banjong Pisanthanakun, Simon Rumley, Marcel Sarmiento, Jon, Schnepp, Srdjan Spasojevic, Andrew Traucki, Timo Tjahjanto, Nacho Vigalondo, Jake West, Adam Wingard, Yudai Yamaguchi, Mikael Wulff et Lee Hardcastle. Cette suite reprend le même concept et témoigne surtout d’un plus grand soin et d’une plus grande inventivité dans certains de ces courts métrages. Pour cette mouture, on trouve parmi les réalisateurs les plus connus Vincenzo Natali, Bill Plympton, E.L. Katz mais aussi Julian Barratt, Aharon Keshales, Navot Papushado, Rodney Ascher, Erik Matti, Larry Fessenden, Kristina Buozyte, Bruno Samper, Marvin Kren, Juan Martínez Moreno, Todd Rohal, Steven Kostanski, Alejandro Brugués, Jim Hosking, Hajime Ohata, Chris Nash (II), Julien Maury, Alexandre Bustillo, Jen Soska, Sylvia Soska, Julian Gilbey, Soichi Umezawa,Dennison Ramalho, Lancelot Imasuen, Jerome Sable, Robert Morgan, Robert Boocheck.
 
Les courts métrages sont ainsi les suivants :
A is for Amateur – Rodney Katz
B is for Badger – Julian Barratt
C is for Capital Punishment – Julian Gilbey
D is for Deloused – Robert Morgan
E is for Equilibrium – Alejandro Brugues
F is for Falling – Aharon Keshales and Navot Papushado
G is for Grandad – Jim Hosking
H is for Head Game – Bill Plympton
I is for Invincible – Erik Matti
J is for Jesus – Dennison Ramlho
K is for Knell – Kristina Buozyte and Bruno
L is for Legacy – Lancelot Imasuen
M is for Mastification – Robert Boocheck
N is for Nexus – Larry Fessenden
O is for Ochlocracy – Hajime Ohata
P is for P-P-P-P SCARY – Todd Rohal
Q is for Questionnaire – Rodney Ascher
R is for Roulette – Marven Kren
S is for Split – Juan Martinez Moreno
T is for Torture Porn – Jena and Sylvia Soska
U is for Utopia – Vincenzo Natali
V is for Vacation – Jerome Sable
W is for Wish – Steven Kostanski
X is for Xylophone – Julien and Alexadnre Bustillo
Y is for Youth – Soichi Umezawa
Z is for Zygote – Chris Nash
 
Plus ou moins convaincants ces vingt-six segments ont au moins la qualité de permettre à de jeunes réalisateurs de s’exprimer et malgré un budget restreint de tenter de se faire connaître. On retrouve également un panel large du cinéma allant de l’animation, au court métrage image par image. Certes, l’interprétation n’est pas toujours convaincante mais l’ensemble se laisse regarder.  Le court métrage le plus réussi est celui de Vincenzo Natalie pour la lettre U. Avec des moyens réduits, le réalisateur signe un petit chef d’œuvre de science-fiction nous renvoyant aussi bien à Fahrenheit 451 (François Truffaut, 1966) qu’à des films d’anticipation plus récents.
 
Enfin, surpassant par son ensemble le premier volet, ce  film permet de se rappeler les films horrifiques à sketchs qui ont marqué nos mémoires comme La quatrième dimension (1983) ou Creepshow 1&2 (1982/1987) (on oublie le très décevant troisième volet).
 
Vu le 07 mai en DVD et VO

Note de Mulder: