Ninja Turtles 2

Cowabunga .. Elles sont de retour…

Moins de deux ans après le premier volet réalisé par Jonathan Liebesman , on retrouve les fameuses tortues ninjas ainsi que les personnages d’April O’Neil (Megan Fox) et Vernon Fenwick (Will Arnett) dans de nouvelles aventures. Au scénario les mêmes scénaristes reviennent également et surtout ont tenu compte des principales remarques apportées aux premiers films. Cette fois Michelangelo, Donatello, Leonardo et Raphael doivent affrontes des ennemis encore plus féroces. Ils auront ainsi forts à faire avec deux colosses mutants Bebop & Rocksteady mais aussi face à la menace d’un extraterrestre Utrom le puissant Krang.

Dans cette suite nettement plus ambitieuse en termes de scènes d’actions spectaculaires et d’effets spéciaux variés, c’est le réalisateur Dave Green qui succède à Jonathan Liebesman. Ancien assistant de producteur et réalisateur de nombreux vidéo-clips musicaux son premier film Echo avait témoigné d’un réel talent de gestion des effets spéciaux. Nombreux ici, le réalisateur sait parfaitement être convaincant et nous propose un film rempli de scènes plus spectaculaires les unes plus que les autres. Les scénaristes ont trouvé aisément suffisamment de matière dans les comics de Kevin Eastman et Peter Laird pour nous livrer des scènes d’affrontement spectaculaires.

Cette nouvelle version permet également de retrouver parmi les rôles principaux le personnage culte de Casey Jones, le justicier au masque de hockey. Interprété ici parfaitement par Stephen Amell (rôle principal de la série Arrow sur la chaîne CW). Parfaitement à l’aise dans les scènes d’action comme il l’a montré à différentes reprises dans la série Arrow, il forme un duo réaliste avec Megan Fox . Ninja Turtles 2 capte ainsi toute l’essence du comics original et peut reposer sur des interprétations solides et surtout éviter que les effets spéciaux trop nombreux viennent gâcher une partie de notre plaisir. Ce film fait spécialement pour les fans des tortues ninjas saura aussi conquérir toute une génération de jeunes spectateurs friands de films d’action no stop.

On retrouve également dans le poste de producteur Michael Bay et sa supervision est clairement visible dans le découpage du film et par ce rythme frénétique avec lequel celui-ci se déroule. Sa présence explique amplement un clin d’œil dans le film à sa saga Transformers. De la même manière le scénario assez simpliste n’a pour but que de livrer un des grands blockbusters de cet été. On attend donc avec impatience le prochain volet de cette saga.

Vu le 8 juin 2016 au Club Elysées Biarritz, en VO

Note de Mulder: