Deadpool 2

Deadpool 2
Titre original:Deadpool 2
Réalisateur:David Leitch
Sortie:Cinéma
Durée:120 minutes
Date:16 mai 2018
Note:

L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque !
Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.

Critique de Mulder

Après un volet très réussi, on attendait un peu méfiant les suites des aventures de l’un de nos personnages de l’univers Marvel Deadpool. Pourtant, il faut reconnaitre que ce second volet dépasse par son ampleur ce premier volet et s’apparente à un film sarcastique, violent et à l’humour omniprésent pour remporter aisément note adhésion. Le personnage de Wade Wilson (Deadpool) n’a rien perdu de son humour et de sa volonté d’être le personnage de l’univers Marvel le plus déjanté. Loin d’être un simple spin-off des films X-Men même si de nombreux éléments nous rappellent cette équipe de mutant à commencer par la demeure du professeur Xavier, de son fauteuil mais aussi de certains X-men comme Colossus, Negasonic Teenage Warhead et d’une courte scène furtive des X-men.

Deadpool reste toujours identique à lui-même, véritable machine à tuer et prêt à régler son compte aussi bien à la mafia asiatique qu’italienne comme le montre si bien l’une des premières scènes du film. De la même manière la scène post-générique du premier volet nous citait la présence dans cette suite du personnage de Cable (Nathan Summers, fils de Scott Summers/ Cyclope et de Madelyne Pryor).Dans ce film Cable vient également du futur avec la volonté de mettre hors d’état de nuire un jeune mutant qui est le protégé de Deadpool. La qualité du premier volet était de mélanger scène de violence à un humour déjanté et surtout de faire de ce personnage culte un héros malgré lui plus porté à conquérir la ravissante Vanessa et régler ses comptes personnels que d’intégrer les X-men et de protéger certains humains et mutants.

Il est intéressant de voir dès la première scène du film que la Twentieth Century Fox prend un plaisir à rappeler qu’elle a mis fin à la vie de l’un des personnages adulés par le public Logan (Wolverine) et compte poursuivre l’univers Marvel à sa manière sans pour le moment vouloir intégrer les personnages de leur univers à celui cinématographique Marvel. Même si de nombreux clins d’œil sont faits à Avengers et notamment Thanos, Deadpool possède son propre univers et continue à vouloir exister librement et en se moquant aussi bien des mutants que de nombreux films et personnages X-men. On appréciera aussi que pour une fois le véritable méchant du film n’est pas clairement dévoilé dans la bande annonce et surtout donne enfin l’ampleur tant attendu à l’un des méchants de l’univers x-men très apprécié.

Tim Miller qui avait dirigé le premier volet laisse sa place au réalisateur David Leitch (John Wick (2014), Atomic Blonde (2017) mais retrouve les deux mêmes scénaristes que ceux du premier volet Rhett Resse et Paul Wernick et en renfort cette fois Ryan Reynolds. Le compositeur Junkie XL laisse sa place également à Tyler Bates qui nous livre une partition très inspirée et collant parfaitement avec les nombreuses scènes d’action du film .On appréciera ainsi l’ampleur de ce second volet nettement plus riche en scènes d’action, courses poursuites et se passant dans de nombreux lieux tel un film d’espionnage (si le générique du début du film nous rappelle celui d’un James Bonds mais avec beaucoup plus d’humour ce n’est donc pas un pur hasard). L’apport également de ce film est de voir enfin au cinéma la fameuse équipe de super-héros X-force composée dans le comics Marvel de Cable, Domino, Fedal, Warpath, Shatterstar. Créé dans le film par Deadpool pour venir en aide au jeune mutant Russel / Firefist, le film n’hésite pas à décimer une bonne partie de la X-force pour n’en laisser que Domino et y rajouter astucieusement Cable. Deadpool 2 permet également à son comédien principal Ryan Reynolds de se moquer librement d’un personnage DC comics qu’il a interprété précédemment (Green Lantern).

On comprend aisément assez le côté minimaliste du premier volet laisse ici la place à un mélange parfait entre le film d’espionnage, le film de super-héros traditionnel mais aussi une véritable comédie dramatique sur le deuil et la reconstruction d’un personnage touché par la perte de sa moitié. Face à Avengers Infinity War, Deadpool 2 tient amplement la concurrence même en n’étant pas aussi démesuré, il bénéficie d’excellentes scènes d’action , d’un méchant absent de la bande annonce parfait et surtout d’un casting alléchant. On retrouve donc au côté de Ryan Reynolds (Wade Wilson / Deadpool), Josh Brolin (Nathan Summers / Cable), Morena Baccarin (Vanessa), Julian Dennison (Russell / Firefist), Zazie Beetz (Neena Thurman / Domino), Leslie Uggams (Blind Al), Shioli Kutsuna (Yukio), Brianna Hildebrand (Negasonic Teenage Warhead), T.J. Miller (Wease) et Andre Tricoteux (Colossus).

Enfin, on appréciera également l’excellente musique de Tyler Bates et surtout les nombreuses chansons du film comme le titre inédit de Céline Dion (Ashes) mais aussi des anciennes de DMX (Party up (up in here), Air Supply (All out of love), Berlin (Take My Breath Away), Aha (Take on Me), ACDC (Thunderstruck), Alicia Morton (Tomorrow) et Taao Kross (Russian Roulette)…

Vu le 15 mai 2018 au Gaumont Disney Village, Salle IMAX,place E23 en VF

 

Note de Mulder: