The Quake

Un film peut connaitre différentes manières d’être distribué même si pour nous il se doit d’être découvert dans une excellente salle de cinéma. Même si Netflix tente à vouloir perturber l’ordre naturel de distribution d’un film en proposant souvent des films que les studios Hollywoodiens préfèrent ne pas les sortir en Europe au cinéma suite à un accueil décevant que cela soit lors de tests ou d’une sortie en salle sur le territoire américain.

De la même manière le e-cinema semble être devenu peu à peu un moyen de sortir des films souffrant du même problème et n’ayant pas de fondations suffisamment solides pour être diffusés au cinéma. Alors que The Wave de Roar Uthaug avait connu une sortie au cinéma en 2016, sa suite The Quake de John Andreas Andersen devra se contenter d’une sortie en e-cinema. On retrouve ainsi les personnages du film précédent soit le géologue Kristian (Kristoffer Joner), sa femme Idun (Ane Dahl Torp) et leur fils Sondre (Jonas Hoff Oftebro),

Le principal défaut de The Quake est qu’il faut réellement attendre une bonne heure avant que le tremblement de terre rentre en action et propose ainsi une bonne demi- heure d’action dans un immeuble dévasté. Loin de la surenchère des studios hollywoodiens, on pense notamment à San Andreas de Brad Peyton en voyant ce film norvégien en sa défaveur. Certes les effets spéciaux sont de qualité mais à force de vouloir jouer la carte du réalisme, le film devient bancal et on comprend aisément sa sortie en e-cinéma.

Un bon film catastrophe doit certes être porté par un excellent scénario, un casting au diapason mais surtout ne laisser aucun moment de répit aux spectateurs. Ils doivent être plongés en plein enfer urbain notamment par des effets spéciaux parfaitement dosés et surtout que l’action ne débute pas une heure après le début du film. Pour ces raisons, The Quake est une déception.

Vu le 30 décembre en lien presse

Note de Mulder: