Murder by win

Murder by win
Titre original:Murder by win
Réalisateur:Michael Lovan
Sortie:Cinéma
Durée:90 minutes
Date:00 0000
Note:

Trois amis ont créé un jeu de société, Murder by win, et ils pensent qu'il a ce qu'il faut pour devenir un best-seller dans les charts indés. Lorsque leur tentative de financement par crowdfunding échoue, un homme mystérieux leur fait une offre : il publiera leur jeu à condition qu'il s'en attribue le mérite en tant que seul créateur et propriétaire. Après qu'une dispute sur les droits de jeu les ait laissés avec un corps sur les bras, les jeunes hommes réalisent à quel point l'accident bizarre ressemble à un meurtre. Maintenant qu'il leur reste peu d'options, ils se tournent vers leur jeu pour se faire guider. Le principe de leur jeu ? Comment assassiner quelqu'un et se débarrasser du corps.

Critique de Mulder

Le premier film écrit et réalisé par Michael Lovan et découvert dans le cadre de notre couverture presse du Austin Film Festival s’impose par son scénario aussi simpliste que prenant et surtout par une réalisation réellement inspirée faisant de ce film un thriller comique réussi.

L’intrigue nous présente donc Trois amis, Adam (Erich Lane), Barrett (Henry Alexander Kelly) et Chris (Mikelen Walker) ont créé un jeu de société, Murder by win. Ceux-ci pensent que ce jeu a ce qu'il faut pour devenir un best-seller. Pourtant, lorsque leur tentative de financement par crowdfunding échoue une autre alternative se propose à eux. En effet, un homme mystérieux leur fait une offre : il publiera leur jeu à condition qu'il s'en attribue le mérite en tant que seul créateur et propriétaire. Allant à sa rencontre dans la maison de celui-ci, une forte dispute sur les droits de jeu avec ce mystérieux personnage fait que ces trois amis se retrouvent avec un cadavre sur le dos et ils doivent trouver un moyen de se débarrasser du corps sans se faire arrêter. Commence alors une comédie horrifique plutôt assez efficace pratiquement en huis clos dans lequel les apparences sont souvent trompeuses et la véritable personnalité de ces trois amis éclatent au grand jour.

En plein confinement en France, les jeux de société ont connu un véritable nouveau souffle et les ventes de ceux-ci ont réellement explosé au plus grand plaisir des magasins de jouets et de sites en ligne. Murder by Win nous montre que derrière certains d’entre eux des histoires réelles ou imaginées peuvent se révéler encore plus intéressantes que le jeu de société lui-même. On se doute que le scénario de Michael Lovan a dû trouver son inspiration dans de nombreux faits divers ou dans ce qui pourraient se passer si certaines choses ne se passaient pas comme prévues. Ces trois personnages principaux innocents et totalement investis dans la création de leur jeu de société en un moment qui a mal tourné se sont retrouvés dans la peau de véritables tueurs prêts à tout pour ne pas se faire incriminer et surtout tirer une certaine gloire de choses qu’ils n’ont pas faites (comme inventer d’autres jeux de société..).

Le grand soin porté aussi bien à l’écriture du scénario mais aussi aux dialogues permettent de compenser une interprétation pas toujours convaincante et certains soucis de rythme. On se doute que réaliser un premier film se révèle pour beaucoup un exercice périlleux car il s’apparente à dessiner un début de carrière plus ou moins prometteur pour de nombreux jeunes réalisateurs. Murder by win malgré certains dysfonctionnements apparents se révèle plutôt un premier film intéressant à défaut de convaincre totalement. Il aurait fallu une mise en scène plus inventive et une photographie mieux travaillée pour faire de ce film l’un de nos gros coups de cœur du Austin Film Festival.

Murder by win
Un film écrit et réalisé par Michael Lovan
Produit par Erich Lane
Avec Mikelen Walker, Erich Lane, Henry Alexander Kelly, Craig Cackowski, Brian Slaten
Musique de David Rothbaum, Jonathan Snipes
Directeur de la photographie : Jerome Stolly
Montage : Michael Lovan
Durée : 90 minutes

Vu le 25 octobre 2020 (accès online Austin Film Festival)

Note de Mulder: