The Glass man

The Glass man
Titre original:The Glass man
Réalisateur:Cristian Solimeno
Sortie:Cinéma
Durée:108 minutes
Date:07 décembre 2020
Note:

Après avoir perdu son emploi et avoir étiré son crédit jusqu'à la limite, Martin cherche désespérément à protéger sa femme de leurs difficultés financières. Lorsqu'un sinistre agent de recouvrement lui propose d'effacer l'ardoise en échange d'une faveur, Martin doit faire un choix dangereux.

Critique de Mulder

The glass man fait partie de ces films maudits qui restent bloqués pour de nombreuses années suite à des problèmes de conflits de droit. Curieusement, même en le découvrant neuf ans après sa première diffusion mondiale dans le cadre du festival Frighfest en 2011, ce film n’a rien perdu de sa force et surtout dans la période difficile que nous traversons actuellement suite à la pandémie mondiale liées au coronavirus, force d’ironie, se révèle parfaitement d’actualité. Il est intéressant de voir que le cinéma britannique se révèle particulièrement efficace lorsqu’il ne cherche pas à rivaliser avec les grosses productions hollywoodiennes et ne cherche pas constamment à chercher à impressionner les spectacteurs par des flots d’effets spéciaux outranciers ou des intrigues farfelues ne cherchant à mettre en avant qu’un casting étincelant tout juste bon à cacher les nombreux défauts de scénarios artificiles et bourrés de stéréotypes diverses.

Ecrit et réalisé par Cristian Solimeno (This Is What It Is (2007) (2007), I made this for you (2018)) The Glass man nous montre ce qui peut arriver à chacun d’entre nous si nous nous laissons glissons vers le mauvais côté de l’ordre des choses et manquons de discernement. Martin Pyrite (Andy Nyman) semble avoir la vie dont tout le monde rêve, une belle maison, une femme superbe (Neve Campbell de la saga culte Scream) et un travail lui permettant de faire belle figure. Mais les apparences sont trompeuses et Martin est archi endetté et il vient juste de se faire licencier avec un dossier montrant ses nombreux soucis qui ont amené à son licenciement. Sa vie empire encore plus lorsque sa femme pense que celui-ci le trompe avec une de ses collaboratrices. De la même manière ses cartes de crédit sont rejetées et ce n’est rien par rapport à l’arrivée dans sa vie d’un agent de recouvrement qui va transformer sa vie en plein cauchemar le temps d’une nuit.

Il est intéressant de voir que malgré ses très faibles moyens financiers, le scénariste et réalisateur Cristian Solimeno nous livre un thriller prenant qui cherche constamment à rester réaliste même l’état mental du personnage principal Martin Pyrite se détériore et lui fait voir des personnes n’existant pas que cela soit une femme agressée dans la rue ou cet étrange agent de recouvrement dont on fini par se poser la question de savoir si il existe réellement ou non. Ne serait-ce pas la conscience même de Martin Pyrite l’amenant avant de commettre un acte impardonnable de régler ses dettes.

Autant le scénario tient ses promesses et permet de nous faire vivre un véritable cauchemar éveillé qui pourra rappeler pour certains un véritable épisode de la série culte Twilight Zone, autant la mise en scène se révèle manquant de créativité. On a ainsi trop souvent l’impression de se retrouver devant un téléfilm luxueux dans lequel Andy Nyman et Neve Campbell sont certes crédibles mais ne peuvent sauver ce film totalement. Reste un film qui se regarde notamment grâce à la présence de la trop rare et superbe Neve Campbell, grâce aussi à un scénario plutôt assez réussi, dommage que la mise en scène se révèle si décevante.

The Glass man (2011)
Écrit et réalisé par Cristian Solimeno
Produit par Bruce Melhuish, Cristian Solimeno
Avec Andy Nyman, James Cosmo, Neve Campbell, Brett Allen, Gary Aylett, John Barrett, Polly Brindle, Lorraine Burroughs, Lauren Cuthbertson
Musique d'Oli Newman
Directeur de la photographie : Bruce Melhuish
Montage : Cristian Solimeno
Distribution : Tigermoth Moving Pictures, Central City Media
Date de sortie : 7 décembre 2020 (Royaume-Uni)
Durée : 108 minutes

Vu le 5 décembre 2020 en version originale (lien presse)

Note de Mulder: